La médecine alternative a fait ses preuves ces dernières années. Elle est aussi bien plébiscitée par patients que par les médecins en tant que thérapie complémentaire. Plus d’un tiers de la population française ont régulièrement recours aux médecines parallèles pour se soigner, 27 % optent pour l’homéopathie, 24 % pour l’ostéopathie… Les plus attirés sont surtout des femmes, plutôt jeunes, citadines, diplômées et appartenant à des milieux aisés.
Attractivité des médecines douce
Les pratiques non conventionnelles connaissent aujourd’hui un développement croissant parce que de nombreuses personnes y recourent pour éviter la monotonie et la lenteur de la médecine conventionnelle. Et bien que les risques puissent exister, les patients y adhèrent et les médecins s’y mettent. Si les médecins allopathiques considèrent le patient comme un foie, les spécialistes de la médecine holistique quant à eux, considère chaque personne dans sa globalité. En effet, le mot "holistique" est dérivé du grec "holes" qui signifie "tout entier". Son principe fondamental consiste à étudier l’état de santé ou de déficience d’une personne en tenant compte de ses facteurs physiques, psychologiques, sociaux, écologiques et spirituels.
Les médecins alternants qui suivent une formation dans cette discipline apprennent l’ensemble des pratiques de soins ou d’esthétique. Mais, dès qu’ils commencent à exercer le métier chacun privilégiera la méthode convenable qui le distinguera de ses confrères, tant par les techniques qu’il emploie que par les fondements théoriques qu’il invoque. Les pratiques non conventionnelles ont une efficacité indéniable sur certains symptômes, notamment en acupuncture et en phytothérapie.
Mais quoi qu’il en soit pour devenir praticien de la naturopathie, l’acupuncture, phytothérapie, réflexologie ou n’importe quelle autre discipline, la formation est de mise. Prenons l’exemple de la formation en naturopathie, de 2 à 4 ans dans une école ou par correspondance. Les médecins seront ainsi capables d’accompagner les sportifs afin des les aider à réguler leur rythme cardiaque, qui est un point clé dans l’optimisation des performances physiques. Ils peuvent en sus aider leur patients à améliorer leur qualité de vie, se passer du stress, de anxiété, de la fatigue et de l’insomnie. Leurs intervention est par ailleurs nécessaire dans le traitement des maladies telles que l’ostéoporose, l’arthrose et certaines allergies.
Traitements de la médecine alternative
Les médicaments à base de plantes sont parfois plus efficaces que leurs homologues chimiques. Le premier avantage qu’ils nous offrent est de nous épargner les effets secondaires nocifs qui peuvent menacer notre santé. Les médecins alternants sont de plus en plus nombreux à suivre des formations en médecines douces pour se permettre de prescrire à leurs patients des traitements de phytothérapie, voire des plantes sans ordonnance.
Les médicaments à base de plantes sont généralement moins chers que les médicaments chimiques. Pourquoi donc menacer la santé s’il y a la possibilité d’être guéri d’une manière plus sûre et moins couteuse ?